Réalisez la mode, pas la guerre ! L’habit militaire est désormais considéré comme un genre de référence obsédante pour les stylistes de mode. Ce phénomène est dû à la démilitarisation des contrées dans la deuxième partie du XXe siècle. L’autre cause est l’éradication du passage forcé des jeunes hommes à l’armée dans quelques pays comme la France.
Succès de la saharienne en premier lieu
C’est une veste teinte sable composée de quatre poches plaquées, d’une martingale ou ceinture. Aucune autre chose n’est nécessaire pour localiser l’inspiration d’une collection ou l’action d’un film sous les libertés tropicales.
La saharienne a été conçue pour les tâches dans des colonies au bout du XIXe siècle. Ce fait s’est produit quand la tenue quotidienne (le treillis) a été intégrée à la panoplie du soldat de l’Ouest. En 1953, la saharienne est enfilée pour la première fois par deux femmes, Grace Kelly et Ava Gardner.
Ces dernières la portent dans le film « Mogambo » de John Ford, une nouvelle version de « La Belle de Saïgon ». Concernant la mode, Yves Saint Laurent débute par la réinterprétation de manière assez littérale. Il s’agit de sa Collection africaine du printemps 1967.
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Echo du camouflage
Le concept de cet imprimé se noyant dans le paysage voit le jour sur le front de la Première Guerre mondiale. C’est au moment :
- De la découverte du gros développement de l’industrie de l’armement,
- De la non-production d’une épaisse fumée par la poudre à canon favorisant une avancée discrète.
Prochainement, chaque contrée possédera sa raison caméléon. Marc Jacobs a mélangé le camouflage à la toile emblématique du malletier lors d’une édition avec l’artiste japonais Takashi Murakami. Il a longtemps orienté la mode féminine de Louis Vuitton.
Les deux personnes ont nommé leur version du dessin militaire « Le monogramouflage ». Beaucoup d’autres ont aussi essayé de récuser comme symbole extérieur de marque.
Première avancée à l’armée
En 1978, les frères Bensimon quittent le monde des surplus pour celui de la mode. Ce changement est devenu possible avec un stock de 100.000 tennis blancs dédiés à la gymnastique de l’armée française. Ils ont l’idée brillante de les colorer afin d’adhérer aux évolutions de la rue.
La réussite est directe et ils décident d’en produire pour tous les membres de la famille. Par la suite, ils suggèrent des collections prêt-à-porter avec un soupçon vieillot. Côté chaussures, le style Rangers est également sollicité.
Le modèle estival en toile de coton du brodequin ordinaire s’appelle« chaussure de brousse ».Inventé en 1950 par René Elissabide, il va habituellement de pair avec la marque française Pataugas. Il faut noter que le brodequin ordinaire n’est pas allié à une marque spécifique.
À travers les informations recueillies concernant la mode militaire, il faut avouer que celle-ci connait du succès en France. Par ailleurs, de grandes marques se trouvant au pays n’ont pas hésité à promouvoir cette nouvelle tendance.
